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Décryptage

Étude Syntec 21-22 : comment le marché du conseil se réinvente après la pandémie ?

5 min

Depuis plus de 20 ans, chaque année, Syntec Conseil réalise une enquête auprès de 160 acteurs du conseil et des études. En tant que leader sur le marché du Resource Management et du staffing, Whoz a répondu à l’édition 2021-2022. Après deux ans de pandémie, de nouveaux modèles d’organisation de travail hybrides sont désormais devenus la norme et de nombreuses cartes sont rebattues : pénurie de talents, nouvelles aspirations des consultants, exigences RSE de leurs clients… Whoz a choisi d’en faire une opportunité plutôt qu’une faiblesse. On vous explique tout.

Face à la transformation des modes de travail et la mise en place de plan de digitalisation des coeurs de métiers, les entreprises de conseil et d’études connaissent depuis ces deux dernières années une croissance à deux chiffres. Pourtant, le manque de ressources reste le principal frein à la croissance, affirment l’ensemble des entreprises répondantes à travers cette enquête. Whoz n’échappe pas à la règle. En effet, peut-on lire dans cet article en ligne sur le site de Syntec, « dans les métiers du conseil et des études, comme chez la grande majorité de leurs clients, la tension sur les ressources humaines est palpable. Les candidats sont sursollicités et se montrent particulièrement exigeants. Cette situation a pour conséquence directe d’entraîner une tension sur les rémunérations. » 

Innover pour séduire de nouveaux talents

C’est bel et bien l’enjeu principal qui ressort de cette étude : comment séduire de jeunes talents plus volatils que jamais et fidéliser celles et ceux en place qui auraient envie de changer de cap, ou de lieu d’habitation ? Aujourd’hui, selon l’enquête, 30 % des salariés de sociétés de conseil et d’études de moins de 100 personnes sont domiciliés en région. Chez Whoz, l’équipe actuelle de 70 Whozzies est bel et bien basée partout en France. Et même vouée à se démultiplier partout dans le monde grâce à une récente levée de fonds de 30 millions d’euros réalisée en mai 2022. Pourtant, pour certains postes, les RH peinent encore à recruter, notamment dans les métiers du support, de la maintenance, du marketing et des ventes. 

Le bon côté : ce nouveau rapport au travail favorise l’innovation RH. De nombreuses sociétés proposent désormais des jours de télétravail hebdomadaires pour favoriser la mobilité de leurs consultants. Les collaborateurs peuvent se lancer dans l’intrapreneuriat et se voir confier de nouvelles missions en cours de route, pour répondre à leur quête de sens. Enfin, de nouvelles méthodes d’intégration et de management par la confiance participent à fidéliser les collaborateurs. « Le parrainage et l’intégration des jeunes dans les équipes de travail sont systématisés, afin de les placer, dès le départ, dans une dynamique collective », peut-on lire encore sur le site de Syntec. Aujourd’hui, tout ceci concerne Whoz.

Le boom du Talent Development

Parmi les innovations RH désormais systématisées, on peut retenir le Talent Development : formations, plateformes de e-learning, labellisation “Entreprise apprenante”… Tous ces outils permettent aux collaborateurs de progresser dans leur vie professionnelle voire de se reconvertir tout en maintenant leur employabilité. Un moyen efficace pour les entreprises de fidéliser les équipes. Ainsi, Whoz propose à ses talents des formations et reconversions sur des sujets plus porteurs et innovants tout au long de leur parcours. Chez Whoz, les grades et salaires sont affichés sans tabou. Une démarche qui nécessite une grande transparence pour que chaque collaborateur reste maître de sa carrière et puisse définir son spectre de progression. 

La RSE pour redonner du sens et booster sa réputation

Autre enseignement de cette enquête : les sociétés de conseil et d’études se remettent en question pour agir en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises. 36% d’entre elles disent avoir œuvré en termes de politique sociale, réduction des transports et mécénat de compétences. La RSE présente aussi de nouvelles opportunités business, avec un besoin d’accompagnement renforcé chez les clients sur ces sujets (empreinte carbone, taxonomie, impact du numérique). Enfin, la RSE booste positivement la réputation des entreprises qui veillent à se situer en bonne place dans les baromètres et sites de notation, très consultés par les nouveaux talents. “Sur le total de l’activité des sociétés de conseil et d’études, la part relative des missions à forte composante RSE pourrait atteindre 10 % en 2022 en moyenne, contre 5 % en 2020”, stipule Syntec. 

Le mot de la fin

Matthieu Courtecuisse

Président de Syntec Conseil

Face à un choc de cultures et de générations, notre étude annuelle démontre que les sociétés de conseil et d’études font tout ce qu’elles peuvent pour s’adapter. Nous devons faire en sorte que nos métiers continuent de faire rêver les jeunes diplômés mais aussi ceux qui évoluent à nos côtés depuis plusieurs années. Cela nous oblige à repenser nos process et notre management, afin de les rendre plus flexibles et engageants. Au sein de Syntec Conseil, nous envisageons de lancer prochainement un grand chantier autour de l’attractivité de nos modèles, dans le but d’apporter des réponses concrètes à nos membres pour relever ce défi majeur. En parallèle, nous souhaitons continuer à mobiliser les acteurs du conseil et des études sur la RSE, tant en interne qu’en externe.