Décryptage
Étude Syntec 2022 : les nouvelles aspirations des jeunes talents
3 min
Pour attirer les meilleures recrues dans un contexte tendu, les cabinets de conseil redoublent d’imagination et d’efforts. C’est ce que révèle la dernière enquête réalisée par Syntec Conseil auprès de 160 sociétés de services et d’études, à laquelle Whoz a participé pour l’édition 2021-2022. Quelles sont les nouvelles exigences des jeunes consultants et comment les cabinets s’adaptent ? On vous dit tout.
Alors que les cabinets de conseil et d’études peinent à recruter, les jeunes diplômés arrivent aujourd’hui sur le marché avec de nouvelles exigences* : la rémunération reste le premier critère de choix pour intégrer une société (57%), suivi de la possibilité de télétravailler (48%), le niveau de responsabilité (47%) et l’évolution de carrière rapide (46%). Important aussi, mais pas forcément prioritaire : l’équilibre vie pro/vie perso (23%), l’ambiance de travail (27%) et les conditions de travail (27%). Il est donc nécessaire pour les recruteurs de s’adapter.
*Source : Etude Attractivité des étudiants 2022 par Syntec Conseil
Recrutements accélérés
Aller plus vite pour ne pas passer à côté de talents très sollicités, oui. Mais pas question pour autant de bâcler ses recrutements. Les cabinets d’étude et de conseil ont beaucoup trop à perdre en cas d’erreur de casting, leur valeur ajoutée reposant essentiellement sur le capital humain.
« Il faut privilégier un process de recrutement accéléré et agile, qui sache s’adapter au rythme des candidats », explique à La Tribune Bénédicte Boureux, DRH de Mawenzi Partners. Bain a quant à lui carrément opté pour une solution de sélection automatique des CV grâce à l’IA, comme on peut le lire sur Consultor, média indépendant du conseil en stratégie.
En bref, tout va plus vite : les étapes de recrutement sont raccourcies, les recruteurs se montrent plus flexibles et réactifs, les prises de décision sont accélérées… Mais surtout, le rapport de force a changé. Ce sont les candidats eux-mêmes qui parfois demandent à prendre un temps de réflexion de plusieurs semaines car ils passent plusieurs entretiens en simultané.
Whoz, son processus de recrutement.
Entrer dans l’aventure Whoz, c’est naturellement se lancer dans plusieurs entrevues avec les membres de votre future équipe. Plusieurs étapes que nous avons imaginées pour mieux se connaître et garantir un matching parfait.
Les écoles d’ingénieur comme vivier, mais pas que
Vous vous reconnaissez dans ces exigences ? Peut-être allez-vous aussi vous reconnaitre dans ces profils. Certains cabinets ne ciblent plus que les étudiants sortis des écoles d’ingénieur, mais aussi ceux d’écoles de commerce. L’ouverture est aussi géographique, avec la création d’antennes à Lyon, Nantes, Bordeaux… C’est le cas du bureau Simon-Kucher & Partners, par exemple. Un bon point attirer des talents qui envisageraient de vivre en région plutôt qu’à Paris ou en Ile-de-France.
Quelques chiffres clés Whoz
- 27 départements où nos équipes sont présentes
- 50 % des équipes en télétravail intégral
- 200 Whozzies fin 2023
La marque employeur : nouvel enjeu pour recruter et fidéliser
Mais pour recevoir des CV et des candidats, encore faut-il qu’ils aient envie de postuler, puis de rester. Et cela passe par la bonne réputation de la marque employeur : fait-il bon vivre dans l’entreprise ? Quels sont les métiers possibles et les salaires associés ? Est-il possible d’y évoluer rapidement ? « Les études démontrent que 22% des nouveaux embauchés quittent leur emploi dans les 45 premiers jours », avertit Bénédicte Boureux de Mawenzi Partners, toujours dans La Tribune. La clé selon elle : « l’accueil, le bien-être et la facilité de découverte du nouvel environnement de travail et des équipes ». Vision 100% partagée par l’équipe Whoz.
Notre équipe ce cesse de grandir.
Rejoignez notre fabuleuse aventure.