Décryptage
Sociétés de services et data : cette ressource créatrice de performance
10 min
Sommaire
- Qu’est-ce que la performance ?
- Performance opérationnelle : la mesure de son efficacité
- Performance financière : vers une rentabilité durable
- Performance économique : créatrice de valeur à long terme
- Comprendre la data pour mieux l’utiliser
- S'appuyer sur une data qui a du sens
- Sociétés de services : quelle data exploiter ?
- Mesurer la performance grâce à la data : la technologie verticale comme meilleure réponse
- Solution verticale : l'ultra-spécialisation au service de la data
- Dataifier son coeur de métier pour être plus performant
- Impliquer les managers dans la performance : que dit l’étude Accenture ?
- Un travail de recherche sur la performance et la data
- Vers une nouvelle croissance
- Engager et responsabiliser les décideurs : la clé de la performance ?
Ce n’est pas nouveau, le marché de la prestation intellectuelle évolue sur un terrain ultra concurrentiel. Les sociétés de services doivent sans cesse se réinventer pour rester compétitives. Répondre toujours plus vite et mieux aux attentes des clients, être rentables, tout en renforçant l’engagement de ses talents… autant d’enjeux que les entreprises doivent incarner chaque jour. Dans ce contexte, les notions de performance et data deviennent des défis à part entière. Et aujourd’hui, la data représente le meilleur levier pour mieux comprendre les besoins du marché. Elle permet également d’optimiser les processus, prendre des décisions éclairées, anticiper les évolutions à venir, et donc améliorer son efficacité.
Une étude Forbes Insight de 2022 a relevé que 60% des entreprises considèrent la data comme un atout stratégique pour leur activité. Un chiffre substantiel qui tend à augmenter de plus en plus. Alors oui, s’appuyer sur la data est essentiel, mais encore faut-il avoir les clés pour la comprendre, la décrypter et l’utiliser à bon escient. Car pour être efficace et pertinente, la data doit s’imbriquer aux enjeux humain et business de l’organisation. Explorons ainsi les différentes facettes de la performance et comment cette data peut réellement y contribuer.
Qu’est-ce que la performance ?
On entend et lit partout ce terme, mais concrètement, c’est quoi être performant ? Cette question simple implique pourtant une réponse qui l’est un peu moins. En fait, la performance d’une entreprise peut être évaluée selon différents critères, ou plutôt trois types de performance : opérationnelle, financière et économique. Dans le cas des sociétés de services et de conseil, appréhender ces mesures est indispensable pour évaluer correctement son efficacité. Une compréhension qui tend à prendre les meilleures décisions pour le bon développement de son business.
Performance opérationnelle : la mesure de son efficacité
Cette première brique mesure l’efficience des actions d’une entreprise et sa capacité à atteindre ses objectifs. Elle se concentre principalement sur les processus opérés en interne, ou plutôt leur manière d’assurer la rentabilité des services produits. En ce qui concerne les sociétés de services, la performance opérationnelle s’évalue selon le niveau de qualité et d’efficacité desdits services rendus aux clients. La mesure de la performance opérationnelle passe également par la productivité et l’utilisation des ressources sur une période donnée. Dans le cadre de la prestation intellectuelle, cela implique d’accéder à ses objectifs de marge et de taux d’occupation. Plus simplement, l’idée est d’atteindre un staffing optimal rapide, précis et rentable. Autrement dit, trouver rapidement les bons profils tout en considérant les aspects financiers du projet.
Performance financière : vers une rentabilité durable
Ici, on parle logiquement d’indicateurs financiers, tels que le chiffre d’affaires, la marge – ou le taux de rentabilité. La performance financière s’illustre par la capacité de l’entreprise à maximiser la valeur de ses revenus et ses profits. Celle-ci est fondamentale puisqu’elle exprime la bonne santé de l’organisation et donne le ton quant à sa pérennité financière. Ce type de performance permet également d’investir dans leur croissance, d’attirer des investisseurs et de maintenir une qualité de service élevée pour les clients.
Performance économique : créatrice de valeur à long terme
Cette troisième brique de performance mesure la valeur économique globale créée par l’entreprise. Elle prend en compte ses impacts économiques et sociaux sur son environnement ; création d’emplois, la valeur ajoutée pour les clients, la capacité d’innovation ou encore la compétitivité sur le marché. Pour une société de services, la performance économique traduit sa faculté à créer de la valeur sur le long terme pour ses clients et ses ressources en interne. Elle permet aussi de renforcer sa réputation et son image de marque, soit un réel élément de différenciation sur la concurrence. Améliorer sa performance économique implique ainsi de miser davantage sur la cohésion d’équipe. Soit un remède quant à la rétention des talents.
En somme, la performance opérationnelle, financière et économique sont des indicateurs clés pour évaluer la bonne croissance d’une entreprise. En synergie, ces trois mesures offrent une perspective unique sur sa performance globale. Elles aident à identifier les succès, les risques et les améliorations possibles.
Comprendre la data pour mieux l’utiliser
S’appuyer sur une data qui a du sens
Maintenant que nous avons creusé cette notion de performance, passons à la loupe celle de la data. La massification des données n’est plus un mythe, mais une réalité pour la majorité des entreprises. Elle concerne désormais tous les secteurs, toutes les sociétés, tous les métiers, bref, elle est partout et en quantité infinie. Comme pour la performance, ce terme de “data” est devenu tellement usuel dans notre langage que nous ne remettons pas en question sa compréhension. Qu’elle soit qualitative ou quantitative, elle implique plusieurs niveaux de lecture.
L’évolution rapide du marché entraîne une évolution tout aussi vive de la data. Cette donnée se démultiplie et devient de plus en plus complexe à collecter intelligemment. D’autant qu’un cabinet de recrutement n’aura pas besoin de la même data qu’une entreprise de retail pour prendre ses décisions. Il est ainsi indispensable de comprendre la nature, la qualité et fiabilité des données de son organisation. De fait, elles seront utiliséesde façon plus sensée. Structurées ou non structurées, qualitatives ou quantitatives, internes ou externes, chaque type de données dispose de ses propres spécificités. Les organisations doivent faire le tri et juger les plus pertinentes, avant de les analyser pour extraire les informations utiles.
Sociétés de services : quelle data exploiter ?
En tant que société de services, la collecte de données peut inclure plusieurs niveaux d’informations : le taux de rétention des employés, leurs compétences et disponibilités, leurs besoins en formation, mais aussi le taux d’occupation, la satisfaction client, le chiffre d’affaires ou bien la marge et les revenus. Toute cette data devient alors un véritable socle de connaissances pour l’organisation. Mais un socle si dense, si foisonnant et si mouvant qu’il est désormais impossible de le gérer à la main. L’intelligence artificielle permet désormais de collecter, analyser, utiliser et suivre ces données.
Plus qu’un levier, elle est la clé pour capitaliser sur sa data et maximiser sa performance. Aujourd’hui, les sociétés de services et de conseil ne peuvent plus baser leurs réflexions et décisions sur leur seule intuition. En façonnant une culture d’entreprise axée sur la data, les collaborateurs seront encouragés à affiner leurs stratégies en pleine conscience de leur réalité commerciale. La connaissance de sa data devient un nouvel apprentissage.
Mesurer la performance grâce à la data : la technologie verticale comme meilleure réponse
Solution verticale : l’ultra-spécialisation au service de la data
Comme susmentionné, l’usage de la data passe désormais inévitablement par l’intégration d’outils dédiés. La technologie aide les organisations à collecter, analyser et interpréter les données pour améliorer les résultats business et l’engagement des talents. Dernièrement, nous avons beaucoup parlé de verticalité. Ou, plus concrètement, comment ce type de logiciel SaaS répondait spécifiquement aux enjeux des sociétés de services. Et pour cause, l’usage d’une solution verticale est de plus en plus courant pour mesurer la performance grâce à la data. Avec cette approche ultra-spécialisée, les besoins propres aux sociétés de prestations intellectuelles sont entendus et comblés.
Exploiter les données s’impose comme un moyen pérenne de déployer ses talents. Telle une source unique de vérité, une solution verticale va exploiter les typologies de données pertinentes pour comprendre son activité. Il s’agit de la première étape pour la faire évoluer positivement. Au sein d’une même organisation, la data peut ainsi se partager à tous les métiers, en continu et en temps réel. Une aubaine pour les décideurs, managers et collaborateurs qui peuvent mieux coopérer, agir et orienter leurs différentes stratégies.
Dataifier son coeur de métier pour être plus performant
Cette stratégie de dataification est essentielle pour que la performance soit un sujet concret et quotidien. Elle permet une analyse précise et pertinente des données pour répondre plus vite et mieux à leurs besoins spécifiques, mais aussi à ceux des clients. Mais au-delà de la donnée, c’est sa combinaison avec la technologie et les talents qui oeuvre à la performance globale de l’entreprise. Aligner les enjeux humains et business tend à créer un cercle vertueux vers la croissance. Des solutions comme Whoz se basent sur la gestion de portefeuille de projets pour rassembler les données inhérentes aux talents (compétences, disponibilité, TJM, localisation ou aspirations) et aux opportunités commerciales. Les sociétés de services et de conseil ont l’opportunité de synchroniser l’ensemble de leurs données stratégiques. Dispersées dans d’autres systèmes, elles sont ainsi centralisées en un seul endroit.
Impliquer les managers dans la performance : que dit l’étude Accenture ?
Un travail de recherche sur la performance et la data
Le lien étroit entre performance et data en intéresse plus d’un. La société de conseil mondialement connue Accenture a réalisé dans ce sens une étude pour creuser le sujet. En ressort une vérité : les décideurs, et plus particulièrement les DRH, sont responsables de la croissance et de la performance de l’entreprise. Dans sonétude, Accenture indique que l’activation de la puissance des données, de la technologie et des talents peut stimuler la rentabilité et les revenus. Mais seulement 5 % des entreprises y parviennent. En raison de leurs compétences et de leur impact, les DRH semblent aujourd’hui les plus à même de débloquer cette combinaison de croissance et accélérer le changement.
Vers une nouvelle croissance
L’idée d’Accenture est de pouvoir viser une nouvelle croissance, celle qui se concentre sur l’exploitation du potentiel de la data, de la technologie et des personnes. Y parvenir permettrait aux organisations d’augmenter de 11% leur productivité. L’accès aux données et sa bonne compréhension deviennent des moyens efficaces pour changer la donne. Ayant un rôle pivot dans l’expérience humaine de la société, les DRH sont ainsi les mieux placés pour relier la compétence au business.
Pour diriger, ce persona doit atteindre le plus haut niveau de compétences, dont six sont essentielles : la pensée systémique, la perspicacité financière, le leadership, la technologie et la data, le développement stratégique des talents et le sens des affaires. Outre la combinaison de ces expertises, le DRH est 4 fois plus susceptible d’avoir de solides relations d’influence, notamment avec le CEO, le DAF ou le Directeur des opérations. Cette coopération garantit la construction d’un réseau engageant et engagé dans le changement au-delà de leur organisation. Les collaborations qui en résultent tendent à créer un avantage concurrentiel.
Engager et responsabiliser les décideurs : la clé de la performance ?
Mieux recruter, retenir et développer les talents grâce à la data, les DRH doivent aujourd’hui pleinement incarner cette ambition. En découle alors une question : comment engager et responsabiliser le DRH en tant que levier de la performance ? Ce travail doit être mené de front par le CEO, Julie Sweet, PDG d’Accenture le confirme : “Vous devez considérer votre DRH comme un chef d’entreprise qui est le moteur de votre croissance et de votre réinvention. Et vous devez leur donner les moyens de poursuivre ce mandat.”
En définitive, la data est devenue un élément crucial pour optimiser la performance des sociétés de services et de conseil. Capitaliser sur sa data, en impliquant ses décideurs et collaborateurs dans cette transformation, demeure la clé. Mieux, il s’agit du seul moyen pour améliorer son efficacité, sa productivité, sa rentabilité, tout en améliorant l’expérience des collaborateurs.